L’alimentation contrôlée en sel

L’alimentation contrôlé en sel, comment l’aborder sereinement ?

Introduction

L’alimentation contrôlée en sel est une préoccupation majeure pour de nombreuses personnes, notamment celles souffrant d’hypertension ou de problèmes rénaux. En 2020, l’OMS indique la population mondiale consomme trop de sel (9 à 12g/j au lieu de 5g/j).

Pour autant, réduire sa consommation de sel peut sembler difficile et stressant. Comment aborder sereinement ce changement dans son alimentation ? Cet article vous présente les enjeux d’une alimentation faible en sel et des conseils pour y parvenir sans difficulté.

Comprendre les enjeux d’une alimentation faible en sel

Indispensable à la vie, le sel est impliqué dans de nombreux phénomènes comme le transport des influx nerveux, à la contraction des muscles. Il joue aussi un rôle essentiel dans la régulation de la tension artérielle et le maintien de l’équilibre hydrique. Mais son excès est la source de nombreux désagréments voir peut-être dangereux.

Les risques liés à une consommation excessive de sel

Il est important de comprendre les risques associés à une consommation excessive de sel. En effet, cela peut entraîner des problèmes de santé tels que l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux et les problèmes rénaux. De plus, une consommation trop importante de sel peut favoriser la rétention d’eau et aggraver certains problèmes de santé. Enfin les dernières études indiquent que le sel en excès peut aussi impacter directement l’immunité en perturbant les Lymphocytes T régulateurs (LTr) et par effet rebond favoriser les phénomènes inflammatoires.

Les bienfaits d’une alimentation contrôlée en sel

En revanche, une alimentation faible en sel présente de nombreux avantages pour la santé. Elle contribue à la prévention de l’hypertension, des maladies cardiovasculaires et des problèmes rénaux. De plus, elle permet de lutter contre la rétention d’eau et favorise un poids santé.

Les astuces pour réduire sa consommation de sel

Choisir les bons aliments

Pour réduire sa consommation de sel, il est essentiel de privilégier les aliments naturellement pauvres en sodium, tels que les fruits, les légumes, les légumineuses, les céréales complètes et les protéines maigres.

Éviter les pièges des aliments transformés

Les aliments transformés sont souvent riches en sel, même s’ils ne semblent pas salés. Il est important de lire attentivement les étiquettes et de privilégier les produits dont la teneur en sodium est la plus faible.

Utiliser des alternatives au sel

Il existe de nombreuses alternatives au sel pour assaisonner ses plats, comme le jus de citron, le vinaigre, les épices ou les herbes aromatiques. Ces alternatives permettent de relever le goût des aliments sans augmenter leur teneur en sodium.

Les techniques de cuisine pour un meilleur contrôle du sel

Cuisiner maison

La meilleure façon de contrôler sa consommation de sel est de cuisiner soi-même ses repas. Cela permet de choisir les ingrédients et les quantités de sel utilisées, et d’éviter les aliments transformés riches en sodium.

Utiliser des épices et des herbes aromatiques

Les épices et les herbes aromatiques sont d’excellents substituts au sel. Elles ajoutent de la saveur et du goût aux plats sans augmenter leur teneur en sodium. N’hésitez pas à expérimenter avec différentes combinaisons pour trouver celles qui vous plaisent le plus.

Apprendre à doser le sel

Il est important d’apprendre à doser le sel de manière appropriée pour ne pas en consommer trop. Une bonne astuce est de saler légèrement en début de cuisson et d’ajuster ensuite au goût.

Adapter son palais aux saveurs moins salées

Prendre le temps d’ajuster son goût

L’adaptation à une alimentation moins salée peut prendre du temps, car notre palais est habitué aux saveurs plus prononcées. Il est donc essentiel de faire preuve de patience et d’accepter que les saveurs soient moins intenses au début.

S’entourer de soutien

Il est important de s’entourer de personnes qui comprennent et soutiennent notre démarche. Leur encouragement et leurs conseils peuvent nous aider à persévérer dans notre objectif de réduire notre consommation de sel.

Conclusion

Aborder sereinement une alimentation contrôlée en sel est possible en comprenant les enjeux, en adoptant de nouvelles habitudes alimentaires et culinaires, et en s’adaptant progressivement aux saveurs moins salées. Avec le temps et la pratique, cette nouvelle alimentation deviendra naturelle et bénéfique pour notre santé.

FAQ

  1. Quelle est la quantité de sel recommandée par jour ? L’Organisation mondiale de la santé recommande de consommer moins de 5 g de sel par jour, soit environ 1 cuillère à café rase.
  2. Est-ce que tous les sels sont équivalents en termes de santé ? Tous les types de sel, qu’ils soient de table, de mer ou de montagne, contiennent du sodium. Leur impact sur la santé est similaire, même si certains sels peuvent contenir des minéraux supplémentaires.
  3. Les aliments naturellement salés sont-ils mauvais pour la santé ? Certains aliments comme les fruits de mer, les olives ou le fromage contiennent naturellement du sel. Ils peuvent être consommés avec modération, en prenant en compte leur teneur en sodium dans l’apport quotidien recommandé.
  1. Comment savoir si un plat préparé contient trop de sel ? Il est important de lire attentivement les étiquettes des produits. Un plat préparé est considéré comme trop salé si la teneur en sodium dépasse 1,2 g pour 100 g de produit.
  2. Puis-je manger des aliments salés occasionnellement ? Il est possible de consommer des aliments salés de temps en temps, à condition de respecter la recommandation de l’OMS sur l’apport quotidien en sel. Il est important de veiller à équilibrer ses repas et de compenser cette consommation occasionnelle par des aliments pauvres en sel.

Introduction : L’importance du pharmacien dans la lutte contre l’obésité

En tant que professionnel de santé accessible, le pharmacien joue un rôle crucial dans l’accompagnement des patients en surpoids ou obésité. Grâce à ses connaissances et à sa proximité avec la population, il est en mesure de prodiguer des conseils et un soutien personnalisés pour favoriser une meilleure gestion du poids.

Consommation de sel : des recommandations évolutives

En 2001, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) préconisait une consommation journalière de 6 à 8 grammes de sel. De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande actuellement une limite de 5 grammes par jour pour un adulte.

Cette divergence de recommandations s’explique par la consommation élevée de sel chez les Français, qui ingéraient entre 8 et 15 grammes par jour au début des années 2000.

Le sel est en quasi-totalité constitué de chlorure de sodium (NaCl). Il contient également, en faible proportion, d’autres minéraux. Il peut être enrichi en iode ou en fluor.

Les principales sources alimentaires de sodium sont le sel de table, les condiments et sauces ainsi que la charcuterie et le fromage. La liste des aliments ayant une teneur élevée en sel figure dans la table de composition nutritionnelle des aliments Ciqual.

Le sodium joue un rôle déterminant dans le maintien de l’équilibre hydrique entre l’intérieur et l’extérieur des cellules. Ce maintien est essentiel pour les transmissions nerveuses et les contractions musculaires. Il joue également un rôle important dans l’absorption intestinale du chlore, des acides aminés, du glucose et de l’eau et dans leur réabsorption au niveau rénal. Le sodium est éliminé principalement par la voie urinaire et par la transpiration.

Quels sont les risques pour la santé en cas de déficience ? Une carence sévère en sodium est associée à l’apparition d’œdèmes cérébraux, provoquant malaises, nausées, pertes de conscience et convulsions.

Les principales sources de surconsommation de sel

L’excès de consommation de sel est aujourd’hui reconnu comme un des facteurs de risque de l’hypertension artérielle et par conséquent de maladies cardiovasculaires.

La surconsommation de sel ne provient pas uniquement du sel ajouté volontairement lors de la préparation des repas. En effet, de nombreux aliments courants en contiennent déjà en quantités importantes. Parmi les principales sources de sel figurent :

  • Les plats préparés
  • Les charcuteries
  • Les fromages
  • Le pain et les viennoiseries
  • Les conserves

L’apport moindre en sel a pour objectif principal de contrôler l’œdème et l’hypertension qui ont des conséquences cardiovasculaires et rénales importantes.

Les régimes hyposodés sont indiqués dans les pathologies cardiaques ( infarctus, HTA mal contrôlée, OAP (œdème aigu du poumon) ), les pathologies rénales ( syndrome néphrotique avec œdème, insuffisance rénale avec œdème, insuffisance rénale dialysée avec HTA ), les pathologies hépatiques ( cirrhose décompensée avec ascite mais également en cas d’alcoolisme chronique) et dans la corticothérapie au long cours.

Le rôle du pharmacien dans la réduction de la consommation de sel

Le pharmacien, en tant qu’expert en santé, peut contribuer à sensibiliser ses patients à la problématique de la surconsommation de sel et les aider à adopter de meilleures habitudes alimentaires. Voici quelques actions que peut mener le pharmacien pour accompagner les personnes en surpoids ou obésité :

Conseils nutritionnels personnalisés

Le pharmacien peut proposer des conseils nutritionnels adaptés aux besoins spécifiques de chaque patient, en tenant compte de leurs habitudes alimentaires et de leur état de santé général.

Sensibilisation aux alternatives au sel

Le pharmacien peut informer ses patients sur les alternatives au sel, telles que les épices, les herbes aromatiques et les condiments, qui permettent de réduire la consommation de sel tout en préservant le goût des al

 

Le rôle crucial du pharmacien dans l’accompagnement des patients en surpoids ou obèses : focus sur la consommation de sel

Introduction : l’importance du contrôle de l’alimentation en sel

Au cours des 20 dernières années, l’ANSES a publié plusieurs avis préconisant la réduction de la consommation de sel, aussi bien directe qu’indirecte, en interpellant les industries alimentaires. Malgré ces efforts, la consommation totale de sel en France reste supérieure aux recommandations de santé publique. Ainsi, il est essentiel d’adopter une alimentation contrôlée en sel pour prévenir et gérer les problèmes de surpoids et d’obésité.

Le rôle du pharmacien dans l’accompagnement des patients

Le pharmacien joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des patients en surpoids ou obèses. En tant que professionnel de santé, il est en mesure de prodiguer des conseils personnalisés sur la nutrition et la consommation de sel. Voici quelques-unes des actions que le pharmacien peut entreprendre pour soutenir les patients :

Sensibilisation aux aliments les plus salés

Le pharmacien peut informer les patients sur les aliments qui contiennent le plus de sel, notamment le pain, les biscottes, la charcuterie, les condiments, les sauces, les plats cuisinés, les fromages, les soupes, les potages, les quiches et les pizzas. En connaissant les sources principales de sel dans leur alimentation, les patients peuvent adapter leur consommation pour réduire leur apport en sel.

Lecture des étiquetages alimentaires

Le pharmacien peut aider les patients à mieux comprendre les étiquetages alimentaires, notamment en ce qui concerne la teneur en sel des produits. Une meilleure connaissance de la composition des aliments permet aux patients de faire des choix plus éclairés et de limiter leur consommation de sel.

Conseils sur la préparation des repas

Le pharmacien peut prodiguer des conseils sur la préparation des repas afin de limiter l’ajout de sel lors de la cuisson et pendant les repas. Il peut également suggérer des alternatives au sel, comme les épices et les herbes aromatiques, pour rehausser la saveur des plats sans augmenter la consommation de sel.

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